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Priam O. Androdomyusla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: PRIAM Ω Alchimie de la douleur χ Sam 10 Oct - 17:38 | |
| L'irrémédiable styx, bourbeux et plombé | Priam Androdomyus nom : Androdomyus ▲ prénom : Priam Orvide ▲ âge et date de naissance : Oublié, immémorial, ancestral, primal. Des siècles, des millénaires. Pluriséculaire. ▲ statut civil : ? ▲ orientation sexuelle : Les vivants, ceux qui respirent et meurent. ▲ metier : Gardien de l'humanité. Surveillant dans un musée. Cerbère de l'art, vigile de la création. Le veilleur du Louvres. ▲situation familiale : Solitude aux temps divers. Ni famille ni amis. L'isolement au vivant. La pierre jusque dans le coeur. Croit-il. ▲ Ton espèce : Gargouille, de roc et de silex, à la peau gravée. ▲ traits de caractère : Cynique. Joueur. Malin. Pessimiste. Loyal. Fidèle. Implacable. Bavard. Désintéressé. Violent. Impulsif. Patient. Amusant. Passionné. Perspicace. Confiant. Surprenant. Imaginatif. Envieux. Jaloux. Possessif. ▲ Que penses-tu des créatures ? : la méfiance qui coule dans les veines, qui fait palpiter et se rouler les iris sombres. la défiance et l'implacable, quand certains se doivent d'être tués. parfois protégés. la neutralité totale. aucun droit de s'y mêler. nul besoin d'être autre chose qu'un gardien. ▲ groupe : Montmartre. ▲ crédits : Shiya & Grey Wind | Ω Déteste les odeurs qui soulèvent le coeur, les seules effluves chères à son coeur sont celles de l'encens, et des parfums capiteux des belles et des éphèbes. Ω Penche la tête sur le côté quand il est perplexe. Les cheveux qui barrent les plis de son visage froncé. Les rides d'incertitude. Les sourcils plissés, et les iris qui s'embrasent de circonspection. Ω Totalement carnivore. Légumes et fruits n'ont nulle chance sous ses dents. Les crocs de roc au muscle gorgé de sang, froid ou chaud. Ω Ne croit plus en rien, même en l'humanité qu'il veille. La désillusion sous le poids du Temps. L'amertume de l'immortalité, et cette faim de souffrance. La sienne. Celle des autres. Pour prouver la vie au regard d'une mort qui lui échappe. Ω Sa culture est aussi variée que l'existence même. L'intérêt pour les arts et la musique. La création du bout des doigts, futile, inutile, humaine. Enfantement d'oeuvres mauvaises. Sa nature inhumaine se joue de lui et de son imagination stérile. Ω La pluie a son amour. Les bruits délicats des gouttes écrasant le pavé. Les chats qui miaulent. Les animaux en général. La nature. Les tempêtes et ses orages primordiaux. La neige et son froid qui fait rougir sa peau illusoire. La solitude armée de ses lointains cieux. Voler de ses ailes décharnées et faméliques. Devenir quelqu'un d'autre. Ω Les habitudes qui forgent une humanité chimérique. La complaisance dans cette vie qui change sans arrêt pour redevenir la même, les bases qui vacillent sans tomber. Ω Le besoin des autres, et le rejet d'autrui. Le paradoxe de l'amour-haine. Ce vice caché, ces envies voilées, les émotions mordues, qui lacèrent les chairs de pierre immortelle. La solitude amère, la sociabilité haïe. Ω Le combattant au corps. Le guerrier aux rémiges de craie sale. Les doigts menteurs, les crocs faucheurs, le tempérament violent. L'étincelle de l'assassin. Le meurtrier sous les traits. Intuable, infatiguable. Le poète aux toiles sanglantes. Peu importe qui - il protège et surveille. La neutralité, qui souille son âme, si il en a une. ton pseudo : Vulkain ▲ ton âge : Ancestral. ▲ ton pays : Du pain et du vin. ▲ ta fréquence de connexion : 3 ou 4 / 7 ▲ comment t'es arrivé ici ? Bazzart. ▲ ton avis sur le forum : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ++ ▲ un commentaire ? Bleu. |
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Priam O. Androdomyusla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: PRIAM Ω Alchimie de la douleur χ Sam 10 Oct - 17:38 | |
| Mais qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance !
« C'est la société dont se courbe l'échine, la mortalité dessinée et mutine ; les ailes gardiennes se déploient, et leurs pierres cendrées comme de la soie, semblent faites pour tuer et déchiqueter, sans que ne s'en doute l'humanité. » La voix grave et basse, profonde comme un timbre dans une caverne, traverse l'air comme des éclats déchirant de verre. Une main qui aurait été griffue sur différents plans, différents temps, saisit une veste et s'en vêtit, pour cacher les frissonnements d'une âme absente, ou morte. Comme on souffle une bougie, il regarde de ses yeux abyssaux les hommes se courber, et se redresser, se vautrer dans la fange et s'illuminer d'une pureté aussi contrastée que leur possibilité à nuire, à détruire. Il ferme ses paupières opaques. Les lumières lui font mal, de par leur clarté trop vive. Une vue trop transparente. Il n'a pas souvent envie de voir ce qu'il doit garder. Comment surveiller ce que l'on ne désire pas ? Les émotions n'ont pourtant pas lieu d'être. Primales mais voilées. Lacérant les côtes, à la recherche d'un coeur de pierre et de gravats. La gargouille tombe. Vole. Choit. Vacille dans ce ciel nocturne, parmi les étoiles lointaines. La distance, il connait. Que ce soit les novas timides et pâles, ou les fourmis mortelles qui grouillent dans les villes. Ces insectes, qu'il a finit par aimer comme on finit par aimer son ombre. Vaporeuses existences, le temps d'un clignement d'yeux. Des entités de passage, alors que lui-même a déjà tant saigné. A tellement tué. A essayé d'être mort. Mais les craquements de la mort sont pour les autres - ses éternités à venir et passées n'appartiennent qu'à lui.
« Pose ça. » Un avertissement. Le regard brillant. Une sirène. Ce fut des vampires, autrefois. Et d'autres encore - humains, monstres de la nuit, monstres de sous le lit, peu importe. Le sang jaillit, le sien, celui qui lui appartient, mêlé à l'autre, intrus écarlate. Une main griffue, décharnée, est déjà en train d'asservir cette vie qui s'envole. La mort n'est qu'un stade qu'il n'atteindra jamais. Il n'y songe pas - ou il essaye d'y croire. Présumer c'est pour ceux qui meurent. Ceux qui n'ont pas les musiques du temps qui carillonnent dans leur sang éternel. Il lèche avec une satisfaction impalpable le sang, sans y trouver le moindre goût savoureux. Il ne comprendra jamais les buveurs de sang. Vices ennuyeux. Il s'enveloppe dans ses membranes pierreuses. Il voile son corps antique et primal, et l'illusion réapparait comme un sortilège à jamais. Les yeux noirs comme des abysses qui s'ouvrent sur l'univers même. La silhouette masculine qui retourne à son poste. La vigie au phare de l'humanité, toute de pierre et de secrets. C'est ce dont l'homme a besoin ; la surveillance au creux du dos pour éviter de mourir sot. Comme des berges face à des moutons ; la brûlure des épopées temporelles. La musique résonne, interne, à moins que ce ne soit cet homme qui joue du violon. L'archer fait vibrer les cordes ; l'oreille se tend, croit reconnaître d'autres époques connues. Les souvenirs éclatent comme des bulles. Inutile.
Les doigts s'unissent. Les bouches se dévorent. L'étincelle d'une vie qui s'éteindra bientôt. Voilà ce qu'il désire autant - goûter la peau qui n'a pas saveur de roche. « Priam, je- » Les forces se heurtent. La douleur voile la voix féminine. Il la sent vibrer. Il a besoin de ça - sentir ce cocktail saisissant de plaisir allié à cette exultation mauvaise. Il ne la tuera pas. Cela ne se fait pas - il a un minimum de politesse. Il la laissera, percluse de souvenirs. Les flancs épanouis de fleurs bleues, ecchymoses disparates, et le sang bouillonnant encore de ses caresses. Il disparait, n'a pas existé. Il reprend ses errances de cerbère. Parfois, il devient félin gris et famélique. Les sens des chats lui offrent des angles différents, et si sa forme habituelle est celle humaine, sa préférée reste la gargouille. Posté sur les toits de Notre-Dame, immobile, il ne sait si il désire, comme ses voisines, s'immortaliser dans la paralysie, à jamais. Mais son devoir avant tout. Ce qui le fait se mouvoir, ce qui le fait s'émouvoir - cette nécessité, cette tâche qu'il doit à ceux qui l'entourent et qui ont besoin de ses tâches gardiennes. Alors il se redresse, étire son dos aux ailes squelettiques et anciennes, et il retrouve les silhouettes inconnues. Il se perd dans leurs vies. En essayant d'en trouver une à lui, chevauchant les mondes et les existences.
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Hyacinthe Durerla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: PRIAM Ω Alchimie de la douleur χ Sam 10 Oct - 18:31 | |
| Oh la la mais c'est quoi ce début de fiche, cette plume ? Je meurs ! Voilà c'est déjà merveilleusement beau alors qu'il y que quelques mots. Tu me sors un titre de Baudelaire en plus tu fais mon bonheur Je suis morte trois fois en réalité : la troisième c'est ton avatar et ton choix d'espère, c'est un combo fatal Maintenant je veux en voir plus, je veux en lire plus, je suis curieuse Bienvenue chez toi |
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Priam O. Androdomyusla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: PRIAM Ω Alchimie de la douleur χ Sam 10 Oct - 19:01 | |
| Oh, merci beaucoup ! Quel accueil agréable, diantre ! Dès que j'ai vu "GARGOUILLE" je me suis dis " oké, ceci est chez moi " vos annexes sont fournies et vos idées si originales, j'adore, j'adhère. C'est magnifique. Je vous aime déjà Bref, j'espère ne pas te décevoir par la suite, ne reste que l'histoire à taper. Et, BAUDELAIRE 4VER. Je ne pouvais pas ne pas le citer en étant sur un forum A PARIS. |
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Invité la nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: PRIAM Ω Alchimie de la douleur χ Sam 10 Oct - 19:17 | |
| Ok, on se marie quand? Parce que GARGOUILLE + BEN + BAUDELAIRE + PLUME BADASS + GARDIEN DU LOUVRES = on va devoir se concocter un lien de malade qui roxe sa mémé en string léopard *félin qui se frotte contre la pierre figée* /s'éclipse parce que pas encore validé/ |
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Hyacinthe Durerla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: PRIAM Ω Alchimie de la douleur χ Sam 10 Oct - 19:28 | |
| Tu sais bien qu'on ne va pas te frapper Ambroise chou si tu floode dans les fiches, c'est bien même Mais l'accueil il est toujours comme ça, je suis une grande bavarde et curieuse aussi Il est là pour vous dire que vous êtes chez vous Et je t'aime aussi, vas-y une gargouille avec Ben Barnes plus ta plume, je me répète je sais, mais je vais avoir du mal à m'en remettre parce que nhfjchyufekj voilà, tu me sors du Baudelaire, je vais t'enlever pour qu'on puisse parler littérature toi et moi Tu me décevras pas, personne ne me déçoit |
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Mahaut Daumla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: PRIAM Ω Alchimie de la douleur χ Sam 10 Oct - 19:51 | |
| Bienvenue Tu m'excuseras, je ne serai pas originale, je vais répéter ce que les autres ont pu dire, mais ça mérite d'être encore écrit . Déjà, LE TITRE. Baudelaire, voila . Et puis, gargouille, gardien de nuit, jolie carcasse qui observe et protège les oeuvres des mortels Puis, cette plume Alors, je pousse tout le monde, je pose ma tente et j'attends l'histoire (ce smiley est totalement approprié, oui ) |
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Priam O. Androdomyusla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: PRIAM Ω Alchimie de la douleur χ Dim 11 Oct - 0:02 | |
| Tout ces compliments, wow Merci à vous poussez vous entre vous, y'a aucun souci, y'aura de la place pour tout le monde * écarte les draps * CopainGargouille allons allons, calm down. ça va aller, ce n'est pas de la sorcellerie, juste de bons choix je t'épouse quand tu veux, BG et j'ai déjà quelques idées de liens badass qui ne sont pas piqués des hannetons, tu m'en diras des nouvelles Hyacinthe et Mahaut j'espère ne pas vous décevoir avec cette petite histoire. J'ai pensé à vos petits yeux d'admins, du coup j'me suis retenue de faire long /OUT. (je me rattraperais en rp, promis) j'espère que ça vous conviendra, si y'a le moindre problème, hésitez pas et encore merci pour tout vos mots gentils. |
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Petrouchka Wagnerla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: PRIAM Ω Alchimie de la douleur χ Dim 11 Oct - 0:36 | |
| Bon déjà, ton choix d'avatar, tu ne pouvais pas choisir mieux. Barnes est si peu pris (quoique depuis quelque temps, ça commence à venir ) et c'est toujours un plaisir de le voir sur un forum. Puis je viens de lire la partie tics, manies et compagnie, seigneur, ta plume, ça devrait pas être permis. En tout cas, bienvenue par ici |
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Hyacinthe Durerla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: PRIAM Ω Alchimie de la douleur χ Dim 11 Oct - 8:57 | |
| BIENVENUE CHEZ TOI Je le dis et je le redis, ce personnage, cette plume Il y a quelque chose de super limpide, cristallin mais avec les images et les figures de style que tu emploies ça la renforce, la rend encore plus merveilleuse. C'est hyper clair tout en étant poétique, c'est une prouesse, je suis jalouse (excuse moi pour cette analyse maladroite je voulais juste dire ce que j'ai ressenti quand je t'ai lu ). Puis la gargouille, ce que tu en as fais, vas-y moi je veux un lien, un rp, qu'ils puissent flâner tous les deux dans les rues de Paris, en parlant de Paris c'est étrange mais je ne verrai pas Priam dans une autre ville En tout cas j'ai hâte de le voir bouger, vivre par ta plume, évolué Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de Florence, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pour ce faire, tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres florentins. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu. |
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Priam O. Androdomyusla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: PRIAM Ω Alchimie de la douleur χ Dim 11 Oct - 9:42 | |
| Merci beaucoup, vous êtes adorables, tant de compliments ! Je n'en mérite pas tant Ma fiche de liens vous est ouverte n'hésitez pas à venir. Petoche je suis d'accord avec toi, il nous faut plus de Ben Barnes. mais ces derniers temps il est pas mal repris (du coup j'ai vu qu'il était libre ici, je me suis jeté dessus tel un fauve. ) en tout cas, merci encore pour les mots gentils Hyacinthe : je suis tout ému, merci beaucoup pour la validation rapide et les mots doux. bizarrement, j'ai la même impression, que Priam appartient à Paris autant que Paris fait partie de Priam /sbaff. |
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Contenu sponsorisé la nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: PRIAM Ω Alchimie de la douleur χ | |
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DATE D'INSCRIPTION : 10/10/2015