| | Auteur | Message |
---|
Otto Dirlewanger la nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: OTTOCRATIE Dim 8 Nov - 2:41 | |
| l’amour tue mais la haine maintient en vie
| otto dirlewanger nom : Dirlewanger. Tourbillon de visions affreuses, corps faméliques entassés dans des ravins, des frissons qui tourmentent l’échine. Une saveur d’horreur sur la langue, un arrière goût de génocide. ▲ prénom : Otto. Ottocratie. Ottorité. Ottomobile. Les jeux de mots douteux des gamins facétieux. Ça lui arrachait parfois quelques sourires. Maintenant on n’ose plus, trop de crainte dans les yeux, pas de courage dans le pantalon et la bouche reste cousue. ▲ âge et date de naissance : Février mille neuf cent six. À l’aube du siècle des horreurs, des guerres et des morts. Les traits à jamais figés dans le crépuscule de la trentaine, il est la beauté du mal, le triomphe du sale. ▲ statut civil : Jadis une bague sur le doigt, pour faire comme les autres, rentrer dans le moule et surtout pour balayer les rumeurs et les noyer dans la rivière. Elle le pensait mort jusqu’à ce qu’il ne revienne l’égorger. Les babines sanglantes et les crocs reluisants. ▲ orientation sexuelle : Dégénéré notoire. Les déviances qu’il a trop longtemps appris à cacher. Fervent disciple du Marquis. Les jolies choses à briser. Les jeunes filles en fleurs, les jeunes filles en pleurs. Les beaux garçons pleins de vices, les hommes bâtis dans la pierre et leur sourire d’enfer. ▲ metier : Artisan du génocide. Ancient soldat au rire sadique. Aujourd’hui, couronné roi des fous. Après le camp de la mort, il dirige maintenant un hôpital de déglingués. Beaucoup penserait qu’il ferait mieux d’y être interné. ▲situation familiale : La solitude ancrée. Abandonné trop jeune par un père trop volage aux bras d’une mère incapable. Il a trop longtemps cherché cette homme qui n’a pas voulu rester, sans le savoir à ses côtés. ▲ Ton espèce : Appétit carmin. Suceur de sang aux canines pointues. ▲ traits de caractère : Colérique, Cruel, Curieux, Cynique, Impulsif, Malin, Passionné, Rancunier, Sadique, Têtu, ▲ Que penses-tu des créatures ? : La vermine comme les autres. Pourriture abominable. Pas un regard de plus que les autres. ▲ groupe : La colère de Barbès. ▲ crédits : ODISTOLE, inglourious basterds, tumblr. |
▲ (UN) Il se souvient de l’éclat blond de ses cheveux, des beaux yeux couleurs océan dans lesquels il se noierait volontiers. Et puis soudain il n’y a plus rien, c’est le vide, le néant, c’est son absence qui l’assaille, n’importe où, n’importe quand. L’enfant guette à la porte le père qui ne reviendra jamais. ▲ (DEUX) La rancœur aux ronces pleines d’épines qui s’enlacent autour de son cœur. Pour Maman qui n’a jamais su retenir Papa. Pour les garçons qui ne sont jamais vraiment comme Papa. Pour les filles qui ont sans doute volé Papa. ▲ (TROIS) Fauché dans la haine dès la vingtaine déclarée, ramassé à l’orée des bois de la déviance berlinoise. Les traces de ses vices encore dans le pantalon, Otto a cru à sa fin avant d’y voir son véritable début, la naissance du monstre qu’il est devenu. Il s’est oublié dans la haine, la violence et tous les déboires de la croix gammée. ▲ (QUATRE) Ça lui manque parfois, ses heure de gloire dans le bel uniforme. L’adrénaline dans les veines, tuer ou être tuer. Pas de réflexion, pas de question existentielles, juste des ordres qui tombent de là-haut et les soldats qui s’exécutent. Les hommes qu’on alignent devant la fosse, les femmes et les enfants qui s’ajoute. Alors, peut-être qu’Otto le faisait avec un peu plus de zèle que les autres, mais au final, ça ne faisait pas de différence. Y’a toujours autant de sang éclaboussé sur les vêtements, toujours la puanteur des cadavres entassés dans le nez ▲ (CINQ) Héros de guerre, tombé sur les champs de bataille, abandonné dans la neige de la Russie qui ne veut pas se laisser faire. Il était à deux doigts d’y passer, fiévreux, délirant et tout son carmin dégoulinant. Alors on l’a mis à la tête d’un de ces camps de la mort, où les étranges fumées s’élèvent chaque semaine. Chacun a entendu toutes les histoires d’horreurs, toutes les sales rumeurs, mais on ne disait rien parce qu’on avait trop peur. Otto et son docteur fou, Otto ce monstre de cruauté. ▲ (SIX) Malheureusement, la guerre s’étiolait, la victoire allait leur échapper. C’était comme assister à son propre effondrement, se voir sombrer dans le gouffre, toute gloire engloutit dans les abîmes. Otto, il a tenté de s’enfuir au soleil comme les autres. Mais il a été rattrapé, reconnu et emprisonner. Des semaines à attendre la mort comme tous les prisonniers, jadis à sa merci, à contempler l’espoir se flétrir et la résignation l’envahir. Seulement un soir, Alois est revenu, son grand dément à la beauté nocive, son secret gardé jalousement au creux des draps. Alois l’a tué cette nuit, il l’a achevé pour mieux le recréer. ▲ (SEPT) Ilsa, elle a toujours été belle, des traits aryens que même le Führer aurait admiré. Rencontrés dans les rangs des chemises brunes, coup de foudre arrangé, des noces pour compléter l’illusion. Sauf que malgré ses beaux cheveux blonds et ses yeux azurs, malgré tout l’argent de son père, elle n’a jamais pu donner d’enfants à Otto. La brèche était ouverte dans leur mariage et la fissure n’a fait que s’élargir au fil des années qui se meurent. Il ne l’a jamais quitté pourtant, malgré les cris, les menaces, la vaisselle cassée, sans doute préférait-il la tromper sous son nez. Et la pauvre Ilsa était au premier rang pour assister à la transformation de son cher et tendre en monstre. Elle s’est laissé entrainée dans son gouffre, elle s’est vengée sur les prisonniers. Mais après la guerre, Ilsa s’est dégonflé, elle a tout raconter aux autorités, elle a accusé Otto de tous ses maux, elle s’est fait passée pour la victime abusé. C’est dans sa chair qu’Otto a mordu en premier, son sang dont il s’est abreuvé, sa vie qu’il a dérobé. ▲ (HUIT) Il a longtemps été désœuvré, sous le soleil trop fort de l’Amérique, à attendre de se faire oublier. Les journées passées près d’Aloïs, le corps entier à tremper dans leurs vices. Un certain ennui à contempler l’éternité à ses pieds. C’est presque par hasard qu’il s’est retrouvé impliqué dans l’empire de coke d’Escobar, au milieu de la poudre, des meurtres, des putes et tellement d’argent qu’ils ne savaient plus quoi en faire. Une décennie d’excès, pour le faire revivre enfin. ▲ (NEUF) Lorsque le cartel s’est écroulé, Otto était déjà loin, on le reprendra pas deux fois à la même erreur. Retour au berceau, l’Europe qui l’a vu naître et grandir, l’Europe qu’il a voulu massacrer et asservir. Il n’a pas eu le cœur de rester à Berlin, il a laissé cette ville à ses souvenirs, alors qu’elle était encore dans les lauriers de sa gloire et pas pliée en deux dans sa litanie d’excuses. Il a préféré Paris. Nouveaux papiers, nouvelle vie, nouveaux diplômes. C’est hallucinant comment les billets ouvrent toutes les portes tant qu’on est prêt à mettre le nombre. C’est comme ça qu’il s’est proclamé roi des fous, assis dans son fauteuil de cuir, en proie à sa soif de pouvoir. ▲ (DIX) Ironie du sort. À force de chercher le diable, il a finit par le trouver. Soixante-dix ans à se perdre dans les draps de son propre père, à dévorer son désir, à s’abandonner à sa luxure. Soixante-dix ans avant la vérité, coup de chance malencontreux, sa photo qu’il gardait dans un collier au creux de son cou. Et pourtant, il est toujours pas foutu de le lâcher, toujours pas capable de cesser de l’embrasser.
ton pseudo : AMIANTE ▲ ton âge : Dix-neuf ans et toutes mes dents ▲ ton pays : La France, pour l’instant ▲ ta fréquence de connexion : Relativement souvent. ▲ comment t'es arrivé ici ? j’ai reniflé la débauche du staff ▲ ton avis sur le forum : la décadence totale ▲ un commentaire ? j’pose mes griffes et je pars plus |
| | |
Otto Dirlewanger la nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: OTTOCRATIE Dim 8 Nov - 2:41 | |
| la beauté d'un génocide Otto sent sa présence près de lui, son souffle froid dans le cou. Il la reconnaitrait entre mille, sa vieille amie des champs de bataille. Son amante magnifique qu’il n’a pas voulu quitté dans la neige de Russie. Otto a appris à la connaître, deviner ses contours partout où elle se cache, sentir son parfum au détour de n’importe quel chemin. Il a appris à marcher avec elle, main dans la main. Couple trop heureux de ces temps horribles. Elle l’a accompagné dans les hauts et les bas, pendant les fièvres et les délires, pendant la folie et les rires. Elle a régné en reine dans son royaume de fumée. Otto l’a hissé sur son trône, s’est prosterné à ses genoux, il l’a gâté comme les princesses d’autres pays. Il s’est oublié dans ses lèvres, il s’est laissé ronger le cœur, il s’est abreuvé de sa noirceur. Et si aujourd’hui on lui proposait de recommencer, Otto n’hésiterait pas une seule seconde avant de tout refaire encore. Mais elle est différente maintenant, depuis qu’il s’est fait passer les menottes aux mains, qu’il croupit entre quatre murs et quelques barreaux de fers. Le loup réduit au même sort que les agneaux qu’il a trop longtemps dévoré. Le bourreau mené vers l’abattoir. La cruelle ironie de la vie. Maintenant, la Mort lui sourit, entrelace ses doigts dans les siens pour l’inviter à partir avec elle. Elle lui murmure que c’est fini, que la guerre est perdu, les camps sont détruits et bientôt le monde entier connaitra le monstre qu’il a toujours été. Le grand procès en perspectives, des semaines à être exposées comme des bêtes de foire, pour finir pendu avec Göring. Faut tenter de les corrompre avant, importé une capsule de cyanure, de quoi finir dignement, dans un bel éclat fulgurant. Murmures pernicieux qui hantent son esprit et le regard dans le néant. Il l’entend à peine arriver, déchirer le silence de sa trop lourde sentence. Son ange blond tombé des cieux, sa créature déchue dans ses bras viciés. Les gardes s’écartent et partent, les pattes bien graissées. Il devrait y avoir de la rancœur empoisonné dans son cœur, de le voir encore libre alors qu’Otto est enfermé, pieds et poings liées dans cette cellule trop petite pour respirer. Et pourtant, tout ce qu’il veut c’est de dérober un dernier baiser, dernier pied de nez au temps qui s’écoulent trop lentement. Mais Alois le retient, leurs minutes sont comptées, ils auront le temps bientôt, toute l’éternité devant eux. Il va le sortir de ce taudis, il va l’aider à s’enfuir, il faut juste qu’Otto lui fasse confiance. Et même si Otto ne comprend pas, il se laisse bercer par ses paroles rassurantes, il hoche la tête presque mécaniquement, à cet instant il serait capable de le suivre jusqu’au bout du monde, faute d’espoir de mieux, faute d’espoir tout court. Et pourtant, son cri s’étouffe dans la main trop blanche alors que des crocs pointus se plantent dans la chair trop tendre de son cou. Otto tente vaguement de débattre, mais il n’a pas de force dans les bras, pas assez manger pour faire quoique ce soit. Il est si faible déjà et sent la vie se rétracter dans ses veines, il voit ses membres blanchir à vue d’œil au rythme des grandes gorgées d’Aloïs. Et bientôt y’a la douleur, horrible, atroce, comme des incendies qui se propage trop vite pour exterminer jusqu’à la dernière de ses cellules, des centaines de poignards qu’on enfonce dans sa chair et du sel qu’on verse dans les plaies lacérés. Un instant, juste avant la fin, il se demande si les séries de numéros ont souffert dans les douches, si les étoiles jaunes et les triangles roses ont reçu la même douleur de ses fouets dans leurs dos. Il les revoit tous, le visage émacié, des squelettes flottants dans leurs pyjamas rayés et surtout la terreur si délicieuse qui avait envahit chacun de leurs yeux. Et puis, plus rien encore, le néant, le vide, le noir, la mort qui s’est enfin décidé de cueillir son âme bien trop pourrie dans sa grande fauche. Et pourtant, le noir devient bientôt rouge. Rouge sang. Rouge appétissant.
|
| | |
Lilith Montrosela nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: OTTOCRATIE Dim 8 Nov - 2:56 | |
| Bienvenue, je te fais des bébés. Condialement, Lilith la Bonasse. |
| | |
Calla Pettersenla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: OTTOCRATIE Dim 8 Nov - 2:59 | |
| T'es beau Je vais me répéter, mais j'adore ton début de fiche. J'aime le métier et ta façon d'écrire Je vais sans doute stalker ta fiche pour chercher une idée de lien Bienvenue et bon courage |
| | |
Hyacinthe Durerla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: OTTOCRATIE Dim 8 Nov - 8:12 | |
| "Ottomobile" c'était mal trouvé comme blague Mais j'ai ris quand même Après un camp de la mort c'est un directeur d'asile mais... Mais les pauvres là bas ils sont en danger ! Tu sais déjà tout sur ta plume, je me répéterai pas Puis sur tes personnages, c'est pas évident d'aborder ce genre de sujet du coup j'ai hâte de voir ce que tu vas nous en faire mais ça sera parfait Et tu nous suis partout Je sais qu'on est parfait mais tout de même |
| | |
Milo Combesla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: OTTOCRATIE Dim 8 Nov - 11:25 | |
| Le personnage envoie du lourd ! Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche. |
| | |
Mahaut Daumla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: OTTOCRATIE Dim 8 Nov - 11:36 | |
| Te voila par ici Et avec un personnage fascinant, cinglé, encore une belle merveille que tu arrives à façonner Qui a eu l'idée de lui offrir la vie éternelle, QUI ? . Et que maintenant il soit à la tête d'un asile, je n'ose même pas imaginer ce qu'il invente pour... s'amuser |
| | |
Montague Rochasla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: OTTOCRATIE Dim 8 Nov - 13:23 | |
| Ce début de fiche est orgasmique Et cette photo J'ai hâte d'en lire plus sur le monstre, bienvenue ici |
| | |
Arthur Verlacla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: OTTOCRATIE Dim 8 Nov - 13:24 | |
| |
| | |
Beau Caligarila nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: OTTOCRATIE Dim 8 Nov - 13:39 | |
| Ta photo est juste géniale. Tu as toujours l'art de créer des merveilles orgasmiques...j'te souhaite PAS la bienvenue du coup, l'nazi-friendly. Nos neurones sont sacrément connectés n'empêche : 3 venir en même temps, ce n'est plus une coïncidence ! Des bisous dans le cou - avec dents. |
| | |
Evelise Rochasla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: OTTOCRATIE Lun 9 Nov - 14:26 | |
| J'te baise. T'es bonne, mec ! Bon officiellement, je te souhaite une bienvenue, et au plaisir de se revoir en rp ! Et puis ben... Puisque t'es Amiante, et que j't'aime, ben je te re-baise ! |
| | |
Oz Combesla nuit je mens, à Paris je me fonds | | | |
Invité la nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: OTTOCRATIE Mar 10 Nov - 10:03 | |
| alors, rien que cet avatar, je suis déjà sous le charme Puis ce pseudo, ce personnage, cette plume! ( ) Cette bestiole est une petite merveille Bienvenue |
| | |
Hyacinthe Durerla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: OTTOCRATIE Mar 17 Nov - 10:27 | |
| J'étais sûre que tu serais en retard pour terminer ta fiche Je t'ajoute un délai du coup ? |
| | |
Alois Kramerla nuit je mens, à Paris je me fonds | | | |
Contenu sponsorisé la nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: OTTOCRATIE | |
| |
| | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
DATE D'INSCRIPTION : 07/11/2015