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Adelaide Beaumontla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: l'oiseau rêveur Jeu 22 Oct - 22:57 | |
| Living in the sunlight
| ADELAIDE BEAUMONT nom : Beaumont, rien d'étranger, rien d'exotique. Le poids du passé s'évanouit dans le monde moderne. Noblesse perdue. Le carcan s'ouvre et libère la nouvelle génération. ▲ prénom : Adelaide, l'accent et le tréma oubliés. Tête en l'air qui ne perd pas son temps à décorer son prénom. Les heures entières où ils ont forcé l'enfant à recopier son identité pour rien. ▲ âge et date de naissance : L'oiseau se développe doucement. Vingt-deux ans qu'il est au chaud dans ses entrailles. Elle aimerait que ça s'arrête que les chiffres ne défilent plus. Bientôt une année de plus. Vingt-et-un décembre, elle redoute cette date, peur de toujours être une simple humaine. ▲ statut civil : Son cœur battait pour Jacob. La gamine s'est attachée à l'homme, à l'employé. Il est parti, laissant une tête remplie d'histoires fantastiques. Maintenant, il y a lui. Le Maitre, son employeur. La bête qui la protège. La douleur de la trahison se lit encore dans ses yeux. ▲ orientation sexuelle : Jamais elle ne s'est posée la question. La femme n'écarte pas les cuisses régulièrement. Ne pense qu'à un seul homme, oubliant les autres et les différentes possibilités. ▲ metier : Assistante. Employée. Appât. Esclave du Maître. Se plie en quatre pour satisfaire ses envies. Jamais rien de trop intime, jamais l'ombre de la luxure pour son plus grand malheur. ▲situation familiale : Les parents sont loin. Occupés à prendre soin de la demeure familiale transformée en chambre d'hôtes de luxe. Entreprise plus qu'un passe-temps. Les touristes aiment passer des jours dans un château. Il y a la sœur, celle chez qui elle vit. Il lui arrive de la croiser quelques minutes. Trop différentes, les cheveux trop souvent tirés pour être totalement pardonnée. ▲ Ton espèce : Potentiel repas. La banalité du cœur qui bat en attendant la mort certaine. L'oiseau grandit, elle veut devenir créature de la nuit avant qu'il s'envole pour de bon. La mortelle a vu sa possibilité de vivre l’extraordinaire lui échapper pour s'inviter dans le cou d'une autre. ▲ traits de caractère : La gamine est distraite. Elle perd régulièrement le fil de sa pensée, mais on lui pardonne car elle ne perd que rarement son sourire innocent. Adelaide n'est pas mauvaise, elle ne sait pas être méchante pourtant elle a la rancune facile. La mémoire n'oublie pas les crasses, les coups bas. Toujours le besoin de rendre le mal. Blesser pour guérir. Pas spécialement franche, elle s'abstient quand la vérité blesse. Petite capricieuse habituée à toujours tout avoir. Curiosité déplacée, elle s'accroupit pour voir par le trou de la serrure, colle ses oreilles aux portes. Douce et calme, trop pour le monde actuel. ▲ Que penses-tu des créatures ? : Les magnifiques. Les êtres extraordinaire qu'elle envie. Adelaide veut être comme eux, quitter son rang en bas de la chaîne alimentaire. Celles de la nuit l'attire plus que les autres, sans doute à cause d'Isaiah. Admire l'incroyable, ça lui rappelle les histoires de Jacob. ▲ groupe : Barbes ▲ crédits : okinnel |
La nature, loin de Paris. Adelaide a grandi à l'écart des grandes villes. Le château délabré familial comme terrain de jeu. Les mares crades où la vase a pris le dessus. Où le potager se transforme en champs qu'il faut dompter. L'enfant disparaît derrière les herbes hautes. Passe des journées dans la grange attirée par les histoires du passé. Il y a Jacob, de vingt-deux ans son aîné. L'employé, l'homme à tout faire. Le cœur innocent bat pour la belle gueule fatiguée et sale. Il lui racontait des histoires. Des inventions dont elle raffolait. La gamine ne voit pas le drame qui se joue. Les yeux séducteurs de la sœur sur son Jacob. N'entend pas les cris, les disputes et les menaces. Ne comprend pas l'absence de l'autre Beaumont pendant plusieurs mois. L'enfant est protégée de la réalité. ◆ Parle de Jacob. Parle à Jacob. Lui qui ne quitte jamais son esprit même quand le Maître est présent. La corde a abîmé le cou bronzé par le travail de la terre. Ne parle jamais de lui au passé. N'évoque jamais l'oiseau qui s'est échappé. L'envol du Gorgebleue. L'enfant rêve encore du corps qui se balance sous le chêne majestueux. ◆ Les pieds nus. Le plus souvent pour se sentir à l'aise. Les restes de cette éducation en pleine nature. Le contact du sol plus que les hauts talons. Torture qu'elle s'inflige juste pour l'image. Les ongles sont toujours peints, souvent de différentes couleurs, différentes nuances car la rêveuse se perd. N'aime pas la banalité. Préfère l'originalité au risque qu'elle soit horrible. ◆ Les écouteurs toujours fixés aux oreilles ou non loin. La musique d'un autre temps. Une autre époque qu'elle n'a pas connue. La mélodie vibrante des vinyles. Les années cinquante et les décennies qui ont suivi. Quelque fois, elle vagabonde dans le présent. S'égare dans les nouveautés, mais son amour pour le passé, pour l'ancien refait toujours surface. ◆ Collections incomprises. Les carillons pendent du plafond de la chambre. Le doux son de la brise d'été qui rend folle la sœur, mais qui transporte Adelaide. Il fut un temps où les pièces de la vieille demeure se remplissaient de cages à oiseaux chinés au hasard des brocantes. Aujourd'hui, les objets encombrants ont laissé place aux foulards, aux flacons de vernis, aux livres d'ornithologie et surtout aux histoires. Belles ou dramatiques, celles qui la font rêver. ◆Superstitieuse. L'enfant craint les miroirs qui se brisent. Les échelles imposantes. Ne passe jamais le balai après dix-huit heures. Le parapluie ne s'ouvre jamais à l'intérieur. De même, elle croit à la chance. Collectionne les objets porte-bonheur. Patte de lapin accrochée à ses clefs. Trèfle à quatre feuilles scotché sur la couverture du carnet.◆ Bavarde autant que silencieuse. Adelaide peut parler pendant des heures. Enchaîner les mots à une allure folle. Parle un peu trop fort quand la gamine est enjouée. Ça n'a souvent plus aucun sens à partir d'un moment. Complètement brouillon. Puis il y a la silencieuse. Celle qui observe. Souvent blessée dans son orgueil, elle préfère toiser que de s'emporter avec les mots. Des heures entières sans ouvrir la bouche pour punir. ◆Isaiah. Ça sonne irréel. Trop beau pour être vrai. L'homme arrive au meilleur moment. Lui offre un emploi alors qu'elle lutte contre l'autorité parentale pour rester sur Paris. C'est la liberté qu'il lui donne. La gamine s'attache à la créature, refuse de partir quand il le lui demande. Il révèle sa véritable nature et elle l'admire. Veut devenir comme lui. Le pacte est fait. Adelaide garde le secret, répond à toutes ses envies et il lui promet de la transformer. Les mois passent et les sentiments naissent. Elle n'ose pas, effrayée à l'idée qu'il la repousse ou qu'il annule le pacte. Elle est à ses pieds. Ne voit que lui. Se retrouve à être fidèle même dans l'intimité alors qu'il ne se passe rien entre eux. Isaiah est la seule personne qui compte aux yeux de Beaumont, elle est prête à tout pour lui.◆Le carnet noir ne la quitte pas. Jamais. Elle y écrit tout ce qu'elle doit faire. Toutes les choses importantes qu'elle ne doit surtout pas oublier. Quelques codes dont elle est la seule à comprendre la signification. Des pages où il n'y a que des dessins. Des oiseaux qui s'envolent. Des cages vides. Des mots au hasard des lignes.◆La vengeance. Le goût amer de la trahison ne la quitte plus. Les yeux rougis par le désespoir. La confiance est rompue. La gamine a voulu partir. Fuir le Maître. Le laisser avec sa nouvelle poupée aux cheveux de feu. Elle est partie, une nuit, puis deux et ensuite trois, mais elle est revenue au dixième jour. Le besoin de le voir plus important que le reste. Adelaide reprend son rôle d'employée, mais n'arrive pas à cacher sa colère. La gueule s'ouvre. Plus grande. Les mots sont prononcés plus brutalement. La vengeance suprême qu'elle recherche. Lui faire mal. Lui faire comprendre qu'elle lui échappe. Il a perdu ses pouvoirs le jour où il a choisi de rompre le pacte.
ton pseudo : Peony ▲ ton âge : toujours le même ▲ ton pays : France ▲ ta fréquence de connexion : le plus souvent possible ▲ comment t'es arrivé ici ? Ambroisie puis le Mal, la tentatrice Lilith▲ ton avis sur le forum : ▲ un commentaire ? |
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Adelaide Beaumontla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: l'oiseau rêveur Jeu 22 Oct - 23:00 | |
| Loving in the moonlight . Quand Le Cochon est mort, la fillette curieuse demanda à Jacob pourquoi son adorable animal ne bougeait plus. Après s'être accroupi près de la bête inanimée, il essuya les larmes qui coulaient sur les joues roses. « L'oiseau a grandi et s'en est allé » lui a t-il répondu. La tristesse laissa place à la surprise. La gamine était étonnée d'une telle réponse et pour cause. « Un oiseau ? Dans un chat ? C'est ridicule ! » L'homme sourit et posa le bout de son index sur le ventre de l'enfant. « On a tous un oiseau là. A l'intérieur. Il grandit, se nourrit de nos rires et souffre de nos larmes. Un jour, il est assez grand pour prendre son envol alors on doit le laisser partir. » Bien que cette histoire lui semblait étrange, elle aimait les mots qui sortaient de cette bouche abîmée par les températures. « Même si on meurt ? » Effrayée par une telle histoire elle agrippa son ventre de ses deux mains, se promettant de ne jamais laisser son oiseau s'envoler. « La mort permet aux oiseaux de vivre, ce n'est pas une bonne chose ? » Elle acquiesça levant les yeux pour voir les ailes des disparus transpercer le ciel. Cette image de l'oiseau sortant de la gueule de la bête lui plaisait bien plus que celle du Paradis. Plus poétique, plus réel pour une enfant qui pouvait voir tous les détails. Jacob ne se doutait pas une seule seconde que ses phrases allaient dicter le reste de la vie de la gamine. Que le jour où il perdit la vie quelques années plus tard, l'adolescente se précipita près du corps avec une vieille cage trouvée dans le grenier des semaines plus tôt. Elle y resta des heures avant que son grand-père les découvre. Adelaide se persuada alors qu'elle avait loupé l'oiseau de Jacob de quelques minutes. Que c'était sans doute lui perché dans l'arbre, au dessus de la branche où était accrochée la corde. Lui qui riait, qui se moquait d'elle pour l'avoir loupé. L'oiseau de Jacob était beau. Gorgebleue à miroir apprendra-t-elle plus tard en se noyant dans les livres d'ornithologie volés dans les affaires de son grand Jacob.
Deux années durant lesquelles le cœur n'a cessé de battre pour l'extraordinaire. La possibilité de vivre dans les histoires de Jacob lui a été donné. Adelaide a saisi cette chance. Il s'est présenté à elle. Proposant un emploi rêvé. Un besoin. Une nécessité pour ne pas quitter la capitale. Pour ne pas revoir le chêne majestueux. Le Maître a essayé de la faire partir. Il a tenté de la faire fuir sans qu'elle ne puisse comprendre, mais elle est restée. S'est imposée à lui. Plus que le travail nécessaire maintenant c'était de lui qu'elle avait envie. L'esprit en manque de repères s'est attaché à la créature. Il est beau Isaiah. Puissant. Gentil. Jacob l'aurait bien aimé si seulement... L'enfant fait toujours son maximum pour satisfaire l'employeur. Se sent importante aux yeux de l'immortel. Quelque fois, elle joue les appâts, se pense en femme séduisante et lui offre le carmin. Malheureusement, il y a cette barrière. Distance que l'homme impose. La gamine est amoureuse. Veut partager plus que des mots, plus que des regards, mais il ne ressent rien lui, elle en est persuadée. Sens unique. Peut-être quand il honorera le contrat. Quand elle ne sera plus une simple humaine. Fragile. Le risque que l'oiseau s’envole. Adelaide ne lui en veut pas. Elle est si banale, si jeune. Il préfère les femmes. Les intéressantes. Son cœur se brise un peu plus à chaque fois qu'il pose les yeux sur une autre. Repas ou poupée d'une nuit. Jalouse la gosse de voir son Maître jouer avec d'autres. Accorder l'intimité qu'il ne lui donne pas. Garder le sourire peu importe les situations, mais là, elle n'y arrive pas. Plus. Il a trahi la confiance de l'humaine. Les crocs se sont portés à un autre cou. Le sang s'est confondu dans les cheveux flamboyants alors que la petite mortelle attendait son tour. Le sol se dérobe sous ses pieds. Le cœur bat jusqu'à en exploser dans la poitrine qui est soulevée par les sanglots. Comment a-t-il pu faire ça ? A celle qui lui a tout donné. Les poings tapent le torse à s'en faire mal. Elle hurle de désespoir. C'était son tour ! Son pacte ! Son cadeau et il l'a offert à une autre. La porte claque et elle se jure de passer à autre chose. Trouver quelqu'un d'autre pour exaucer son rêve. Lui faire payer. Mais elle est faible la gamine. A besoin du Maître pour vivre. Pour essayer en tout cas. Il lui arrive d'oublier qu'à présent elle doit partager l'attention d'Isaiah et quand elle voit l'autre. La nouvelle créature, elle se sent stupide. L'idiote qu'il utilise pour faire toutes les choses qu'une créature comme lui trouve ennuyantes. Esclave. Elles sont si différentes les deux poupées. Il préfère jouer avec la rousse, elle est plus séduisante. Adelaide n'est là que pour nettoyer les dégâts et voir la vie qu'elle rêvait lui échapper. Dépendante à lui. La gamine souhaite en rencontrer un autre, un qui acceptera de faire d'elle une créature. Un qui l'appréciera à sa juste valeur comme son beau Jacob. Un qui lui fera oublier Isaiah et sa trahison. Blessée dans son orgueil, elle s'impose un peu plus. Oublie délibérément certaines choses pour le faire rager, pour qu'il s'occupe un peu d'elle. La gamine doit l'éloigner de la femme. La voleuse effrayante. Beaumont n'est pas aveugle, elle sait très bien ce qu'il se passe entre eux. Entre la folle et le Maître. Elle les entend. Ils ne se cachent même plus. Adelaide est un meuble. Une employée lambda qui perd de son intérêt dès qu'une femme entre dans la demeure. Les larmes coulent régulièrement, seulement en journée. La nuit, elle offre son plus beau sourire. Elle noie son attention dans la musique. Ne quitte plus les écouteurs quand elle entre dans la demeure de Maître pour en pas entendre l'amour qu'ils se portent. Instaure une distance entre elle et son parfait. Deux années gaspillées à rêver de l'impossible. L'idiote a trop rêvé. L'idiote a fait confiance au mauvais. L'idiote aime le monstre. |
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Montague Rochasla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: l'oiseau rêveur Jeu 22 Oct - 23:21 | |
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Adelaide Beaumontla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: l'oiseau rêveur Ven 23 Oct - 1:51 | |
| ouais, je sais Merci beau Montague propriété de Calla |
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Invité la nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: l'oiseau rêveur Ven 23 Oct - 11:36 | |
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Rubens Herschella nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: l'oiseau rêveur Ven 23 Oct - 13:34 | |
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Adelaide Beaumontla nuit je mens, à Paris je me fonds | | | |
Lilith Montrosela nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: l'oiseau rêveur Sam 24 Oct - 14:11 | |
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Mahaut Daumla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: l'oiseau rêveur Sam 24 Oct - 14:51 | |
| BIENVENUE CHEZ TOI Passage en retard
Mahaut elle attrape la gosse dans ses bras et elle ne la lâche plus. Ce n'est pas permis de lui donner des faux espoirs comme ça, pauvre petite . J'aime ce personnage, cette histoire ! La dualité que vous avez crée avec Lilith est juste parfaite, opposition du miroir... . Et Adela qui espère, qui tend son cou pour avoir un regard de monsieur-monstre, c'est terrible . J'ai hâte de lire vos rp, de voir ce triangle évoluer Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de Florence, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pour ce faire, tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres florentins. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu. |
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Adelaide Beaumontla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: l'oiseau rêveur Sam 24 Oct - 15:56 | |
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Contenu sponsorisé la nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: l'oiseau rêveur | |
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DATE D'INSCRIPTION : 22/10/2015