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Arthur Verlacla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: je descends un bocal entier de larmes, Sam 10 Oct - 14:39 | |
| LE MORT JOYEUX
| VERLAC ARTHUR nom : verlac, le petit soldat malade. sans héritage et sans héritier. ▲ prénom : arthur pour la france, arthur poète, banal. ▲ âge et date de naissance : cent-vingt ans, le temps passe. il ne le change pas. même sa mémoire est intacte. né un lundi ; mort un dimanche. il se souvient de ce sept juin, comme une malédiction estivale. ▲ statut civil : seul, toujours. amoureux, tout le temps. des centaines de fois. ▲ orientation sexuelle : les jeunes garçons. la candeur qui le frissonner. dégobiller. sourire. ▲ métier : autrefois il se faisait appeler peintre. il voulait la gloire. le reconnaissance. l'argent. à la place il a eu la boue, le vomi et le sang. maintenant il surveille les œuvres des autres, bien protégées sous leur couverture de verre, en maudissant le temps où les siennes auraient pu s'y trouver. ▲situation familiale : la mère morte en couche, le père absent. situation commune pour son temps. un frère qui a réussi, lui. ça ne l'empêche pas de bouffer de la terre aujourd'hui. peut-être a-t-il une descendance ? arthur s'en fout. espère. ▲ ton espèce : homme-noyé. nymphe masculine. le narcisse des quais de seine. ▲ traits de caractère : dépendant, désorganisé, égocentrique, sensible, réservé, mégalomane, cynique, audacieux, instable, susceptible. ▲ que penses-tu des créatures ? : il les nomme damnées. il les déteste ; il se déteste. il préférerait être mort. cela aurait été mieux. pour tout le monde. et pourtant comme tous les autres il continue à vivre. c'est humain. nous sommes tous déchus ici. ▲ groupe : montmartre. le temps, le véritable monstre. ▲ crédits : angel dust, tumblr. |
I. l'esprit aussi sale que la seine, l'instinct qui le pousse à accomplir ses noirs desseins. le cœur est pourtant pur, mais lourd à porter ; arthur ne le supporte pas, alors il le casse souvent, histoire de lui rappeler qu'il est trop fragile pour rester avec lui. le palpitant continue son éprouvante besogne, inlassable. insolent. II. il a toujours fait ce qu'on lui demandait. c'est plus confortable. pas rebelle pour un sou, même s'il peut faire semblant. parce qu'il change d'avis comme d'amant, parce qu'il retourne sa veste pour sa propre sécurité, il devient un ennemi redoutable. III. il sait parfaitement comment le jeu fonctionne. les humains n'ont pas changé durant cette dernière décennie, et les monstres croient toujours êtres les maîtres du monde. pour cela il fait cavalier seul, préfère s'éloigner des tensions et se rit de ces idiots qui prétendent qu'une cohabitation peut se faire. même vivant, il voyait déjà tous ces hypocrites se complaire dans leur fausse affection. et ils n'étaient alors qu'une seule et même race. IV. la mélancolie pour compagne de vie, de l'adolescence au tombeau, les vagues de troubles sombres qui arrivent, partent, reviennent toujours. les professionnels la nomment dysthymie, arthur le grand dérapage. aujourd'hui, les syndromes sont atténués, effacés lorsqu'il est repu, accentués quand il se rend compte de ce qu'il a fait. sa malédiction. son cercle vicieux. V. il veut qu'on le plaigne. qu'on le regarde. qu'on vienne le chercher quand il est seul au bar à se saouler. qu'on murmure "arthur comme je t'aime, arthur comme cela doit être difficile d'être toi. ne t'inquiète pas je suis avec toi." il dit qu'il n'a besoin de personne. il ment comme il respire. dépendant affectif de naissance. VI. la musique l'adoucit. l'artiste en lui-même le fait frémir de rage. ceux-là qui ont du talent, et qui ne font pas semblant. ceux-là qui ont la reconnaissance, qu'on applaudit lorsqu'ils sortent de scène. ils les déteste, les envie. un peu par peur, mais aussi par ennui. VII. les mémoires de guerre. arthur se souvient, et cela le brûle encore. son suicide n'a presque rien amélioré. souvent il se dit même qu'il n'a rien amélioré de tout. VIII. il n'est plus heureux. c'est terminé ça. juste content d'avoir encore eu sa dose. son baiser au goût de mort. il ne sourit plus. il fait la moue, là, nonchalamment accoudé au bar, avec ses airs d'ange du caravage. IX. agressé par le monde. agressif. arthur est paranoïaque, presque. il voit le mal partout puisqu'il en fait lui-même partie. le sarcasme comme grand allié, comme rempart à la folie des petits sourires. ils gagnent toujours, cependant, agissant comme l'acide sous la peau. X. aucune considération pour les drogues qui font halluciner. la nicotine qui embrume l'esprit. l'alcool demeure encore dans son système, comme avant. il le vomit cependant. incapable de lui faire ressentir le bonheur. seul le grand baiser le peut encore. ton pseudo : osef ▲ ton âge : plus jeune qu'arthur ▲ ton pays : france ▲ ta fréquence de connexion : 7845/7 ▲ comment t'es arrivé ici ? bazzart, la banalité ▲ ton avis sur le forum : gargouilles gargouilles gargouilles (j'aime bcp vos idées, je vous bz) ▲ un commentaire ? |
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Arthur Verlacla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: je descends un bocal entier de larmes, Sam 10 Oct - 14:39 | |
| COMME L'ON AIME CERTAINES CHOSES OBSCURES juin 1911. Après avoir pris une grande inspiration, il pousse enfin la lourde porte du bistrot des artistes. Il se sent pénétrer tout entier dans cet eldorado couleur doré. Il respire le même air qu'eux, et durant un instant il se sent invincible. Il en est capable. Il se le répète. Une fois. Deux fois. Trois fois. Puis se lance, parce qu'à seize ans, il sait déjà que son temps est compté. Pour son anniversaire, Arthur veut voir l'estime dans l’œil étranger, et la gloire dans le sien. Le seul cadeau qu'il n'ait jamais eu.
septembre 1916. C'est quand il se retourne qu'il peut enfin le voir. Nico, fils de l'océan. Le seul qui lui souriait encore. Son corps déchiqueté ne semble pas être à sa place dans toute cette boue. Arthur se met à pleurer. La moitié restante du visage de son ami à l'air de continuer à sourire.
janvier 1920. Il n'a pas réussi la peinture. La famille. L'amour. La guerre. Les horloges sont toujours là, invincibles, et il devient vieux. Si vieux. Usé. Il n'a plus seize ans. Il n'y a plus de beaux garçons sous son balcon. La célébrité s'en est allée, à peine effleurée. Un mirage dans la traversée de ce désert qu'est sa vie - même ses larmes n'arrivent plus à irriguer. S'il détestait qu'on l'appelle la pute des quais de seine, aujourd'hui il en vient à regretter ce terme. Au moins à cette époque connaissait-on encore son nom.
cette nuit-là, minuit. mai 1920. Il existait de belles façons de mourir. Celle-ci n'en était pas une.
aujourd'hui. Menton au creux de la paume, moue boudeuse au coin des lèvres, il semble attendre, là, devant son verre depuis trop longtemps terminé. A la table d'en face, un garçon et son amie l'observent, intrigués. Ils ne savent pas pourquoi. Pourquoi il attend, et pourquoi ils l'observent. Pourquoi reste-t-il là, pour quelqu'un qui ne viendra pas. Les minutes passent. Il peut presque sentir les aiguilles lui transpercer le poignet. Tic, tac, tic, tac. C'est le bruit incessant de ses dents qui claquent. C'est ce monstre délicat qui se faufile derrière son dos, traînant dans son sillage le coup fatal. C'est son cœur qui bat par peur de mourir une seconde fois. Et tous ces maudits souvenirs qui ne s'en iront jamais - le pont des amoureux, la seine comme vile tentatrice, l'horloge sonnant minuit. Le grand saut. De cela il ne se préoccupe plus. Il n'y a plus que ce fait, indéniable. Lorsqu'une ombre candide se fait entrevoir derrière la porte du bistrot, il relève légèrement la tête, et une lueur indéchiffrable passe dans ses yeux. C'est une seconde d'émotion. C'est déjà énorme. Au sortir de ses lèvres un léger soupir de soulagement. Ce soir il pourra encore défier le sablier du temps. Et il verra de nouveau se lever le jour dans cette jeunesse fragile qui maintient son corps à la surface. Un fil fatal, fait de barbelé et de poussière qui l'empêche de se noyer.
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Mahaut Daumla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: je descends un bocal entier de larmes, Sam 10 Oct - 15:29 | |
| Bienvenue Dane, il a un visage trompeur, de petit garçon sage qui s'apprête à faire une grande bêtise Pour une sirène/triton/truc à écailles, c'est un choix parfait . Poète esseulé . CETTE PLUME! ça suffit, c'est une invasion de jolis mots LA SUITE, VITE |
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Arthur Verlacla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: je descends un bocal entier de larmes, Sam 10 Oct - 15:45 | |
| han merci beaucoup pour ce gentil petit mot (evaaaaaa, toujours aussi parfaite ) c'est vrai que dane a la tête de l'emploi, mais c'est pour ça qu'on l'aime |
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Hyacinthe Durerla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: je descends un bocal entier de larmes, Sam 10 Oct - 16:37 | |
| Mais c'est quoi cette merveille de personnage ? Comme je l'ai dis sur la CB il est vraiment magnifique, rien que le début tes doux mots (oui tu sais mettre toutes les émotions dans les phrases j'ai l'impression, ta plume est sublime ) ça me donne envie de partager un sujet avec toi, un lien avec toi Et l'avatar est juste bhujedbhufrj Dane il est tellement chou, il convient tellement bien à ton personnage Je veux la suite Bienvenue chez toi |
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Arthur Verlacla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: je descends un bocal entier de larmes, Sam 10 Oct - 17:59 | |
| que de compliments, faut pas thietjh maintenant je vais avoir la pression mais merci beaucoup à toi hya, comme je disais vous avez fait un travail extraordinaire et c'est un plaisir de débarquer dans le coin pour le lien JE VEUX x10000, ward quoi, cette poupée, hya promet du très lourd |
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Hyacinthe Durerla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: je descends un bocal entier de larmes, Sam 10 Oct - 18:26 | |
| Faut juste que je recopie ma fiche ça c'est le plus compliqué parce qu'elle est écrite mais... sur des feuilles volantes La prochaine fois je prends mon ordi en cours Je te garde un lien bien au chaud, Hya elle aime bien les poissons, elle s'amuse avec mais ils se ressemblent follement tous les deux que j'imagine un lien tout poétique, tout beau, presque philosophique, je t'en parle dès que tu as fini ta fiche |
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Arthur Verlacla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: je descends un bocal entier de larmes, Sam 10 Oct - 18:33 | |
| beeeeeeeeeeeeh, c'est vilain maintenant j'ai envie de savoir si c'est pas qu'une vieille technique pour me motiver (en tout cas courage pour tout recopier, je faisais ça aussi avant et ce sont les moments les plus noirs de mon expérience rpgique ) |
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Hyacinthe Durerla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: je descends un bocal entier de larmes, Sam 10 Oct - 18:37 | |
| Oui c'est aussi une technique pour te motiver mais je l'ai pas dis sinon ça perd effet Mais tes mots Donc je veux te lire Recopier faut que je me mette en mode automatique, surtout que j'ai écris beaucoup, une copie double alors voilà je vais en avoir pour quelques trente minutes à recopier |
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Arthur Verlacla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: je descends un bocal entier de larmes, Sam 10 Oct - 18:55 | |
| c'est petit ça mais ça fonctionne, visiblement allez, 30 minutes et c'est terminé (pas pour moi ceci dit ) |
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Montague Rochasla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: je descends un bocal entier de larmes, Dim 11 Oct - 14:15 | |
| Le beau blondinet Dane est parfait Bienvenue |
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Petrouchka Wagnerla nuit je mens, à Paris je me fonds | | | |
Arthur Verlacla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: je descends un bocal entier de larmes, Dim 11 Oct - 15:21 | |
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Hyacinthe Durerla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: je descends un bocal entier de larmes, Dim 11 Oct - 17:21 | |
| BIENVENUE CHEZ TOI Qu'il est beau ce petit, c'est la petite sirène au masculin en fait quand j'y repense, le conte dégage la même ambiance que ta fiche : nostalgique, triste, avec quand même une lueur d'espoir, j'ai l'impression qu'il n'est pas totalement lassé de la vie mais embourbé dans sa tristesse. Et ce côté bidule qui espère des câlins des autres. Il est vraiment exquis ton personnage :wee: et ta plume... une merveille, une vraie poésie qui coule toute seule J'ai hâte de le voir vivre dans les rues de Paris Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de Florence, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pour ce faire, tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres florentins. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu. |
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Arthur Verlacla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: je descends un bocal entier de larmes, Dim 11 Oct - 18:18 | |
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Hyacinthe Durerla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: je descends un bocal entier de larmes, Dim 11 Oct - 18:37 | |
| Oui un lien Par contre faut que je finisse ma fiche avant me manque plus que l'histoire et l'identité, j'avance vite dans mon rythme de tortue |
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DATE D'INSCRIPTION : 10/10/2015