AUX ENVIRONS Paris la superbe, ce n'est pas que le centre, le clinquant maladif, ce sont toutes ces vies qui, épuisées de leur boulot, rentrent le soir, s'entassent dans des wagons et attendent péniblement l'arrivée. Sardines compressées. Les banlieues, des magnifiques ou plus débordées. Ils murmurent des atrocités sur les banlieues, eux qui n'ont jamais posé un pied en dehors de leur cocon doré.

STRASBOURG. Quelques kilomètres au delà de Paris. Cinq centaines. L'Est de la France, à la frontière de l'Allemagne que se dresse la ville, refuge des gargouilles. Des touristes qui affluent, et depuis quelques temps, ce sont les "autres," les créatures qui prennent installation sur les rives. Là-bas que les lois tentent d'être érigées, là-bas que viennent les outragés, les "créatures" chassées, accueil.

LE RESTE DU MONDE. Ils voguent des limites apprivoisées, les avions de papier planent sur les mers fertiles. Ils cherchent. Ils vagabondent autour de ce chemin disgracieux. Leur pas se posent, le papillon dégringole et la fleur de lotus éclot dans leur organe périmé sur les pays mirobolants : la Chine, les Etats-Unis, le Japon, la Norvège... Ici les champs des merveilles s'ouvrent aux pensées.